Rue d'Argout
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Situation | |||
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Arrondissement | 2e arrondissement | ||
Quartier | |||
Début | 46 rue Étienne-Marcel | ||
Fin | 63 rue Montmartre | ||
Morphologie | |||
Longueur | 161 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | 1285 | ||
Ancien nom | Rue des Augustins Rue des Vieux-Augustins |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 0413 | ||
DGI | 0440 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
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La rue d’Argout est une voie du quartier du Mail du 2e arrondissement de Paris.
Origine du nom
Elle porte le nom de Antoine Maurice Apollinaire d'Argout (1782-1858), ministre de la Marine de Louis-Philippe et gouverneur de la Banque de France sous Napoléon III.
Historique
Quelques moines Augustins vinrent d'Italie en France, attirés dans ce pays par là protection que le roi saint Louis accordait à tous les religieux. Ils s'établirent d'abord au-delà de la porte Saint-Eustache, endroit situé alors en dehors de la ville de Paris, dans un lieu environné de bois où se trouvait une chapelle dédiée à Sainte-Marie Égyptienne.
Joinville parle ainsi de cet établissement « Le roi pourvut les frères Augustins et leur acheta la granche à un » bourjois de Paris et toutes les appartenances et leur fit faire un moustier dehors la porte Montmartre ».
La chapelle Sainte-Marie Égyptienne était située entre la rue Montmartre et la rue de la Jussienne, et servait à la Confrérie des drapiers de Paris. Elle existait sous le règne de saint Louis. On y remarquait la peinture d’un de ses vitraux consacrée à sainte Marie l’Égyptienne qui lui donna son nom. La chapelle a été détruite en 1792.
Vers l'année 1285 ces religieux quittèrent cet endroit pour aller s'établir dans le clos du Chardonnet. Peu de temps après le départ de ces religieux, une rue fut ouverte à côté de leur ancienne demeure.
On donna à cette voie publique deux dénominations[1] :
- Rue des Augustins à la partie comprise entre les rues Montmartre et Pagevin
- Rue Pagevin pour la partie du surplus, jusqu'à la rue Coquillière.
Elle est citée dans un manuscrit de l'abbaye Sainte-Geneviève de 1450 sous le nom de rue des Augustins.
Au XVIIIe siècle, la rue prend le nom de rue des Vieux-Augustins[2].
C'est dans cette rue qu'est né le 2 août 1768 le célèbre chanteur des rues de Paris Aubert[3].
Une décision ministérielle du 3 thermidor an IX (22 juillet 1801), signée Chaptal, fixe la largeur de cette voie publique à 9 mètres. Cette largeur est portée à 10 mètres, en vertu d'une ordonnance royale du 23 juillet 1828.
En 1867, Une partie de la voie située entre la rue Coquillière et la rue Étienne-Marcel a formé en 1881 la rue Hérold.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 32, un immeuble de forme triangulaire confrontant trois rues, celle d'Argout, celle d'Étienne-Marcel et celle du Louvre.
- La rue d'Argout se trouve à gauche
Notes et références
- ↑ Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, Félix et Louis Lazare, 1855, p. 179.
- ↑ Dictionnaire historique des rues de Paris, de Jacques Hillairet, p. 108.
- ↑ Chansonnier nouveau, Le père Aubert est encor là ! par J. P. Aubry, édité chez le sieur Aubert, Paris 1843. Côte BNF YE-56095, 1, recueil de pièces.
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